Notre pays n'est pas le seul en Europe à ignorer les atouts de l'Internet à très large bande basé sur un raccordement fibre optique jusqu'à l'ordinateur. En réalité, le déploiement de la technologie FTTH se poursuit à une cadence soutenue tout en creusant l’écart entre les chefs de file et la queue de peloton.

Aujourd’hui, pas moins de 7,5 millions de foyers russes disposent d’une connexion fibre, ce qui signifie une augmentation de plus de 42% des abonnés FTTH en Russie, contre 6,24 millions pour l’ensemble des 27 pays membres de l’UE. La Scandinavie, les pays baltes et les Pays-Bas s’adjugent 26% de ces nouveaux abonnés, les économies d’Europe orientale 33% et la France et le Portugal 30%.

Les cinq économies les plus “dynamiques” sont la Turquie, l’Ukraine, l’Espagne, la Bulgarie et la Russie. En termes de taux de pénétration de la fibre jusqu’à l’abonné, c’est la Lituanie qui occupe la première place avec une couverture de 100% et un pourcentage de foyers connectés de 31%. Suivent la Suède (22,6%), Bulgarie, Lettonie, Norvège, Russie, Slovaquie, Slovénie, Danemark et le Portugal.

En revanche, les pays qui reportent le déploiement du FTTH sont sur le point de perdre une immense opportunité de préparer leur avenir économique.

La fibre optique se distingue des connexions classiques via câbles en cuivre -comme l'ADSL ou la VDSL- par une vitesse de téléchargement beaucoup plus importante (2Gbis/s), mais elle requiert également des investissements conséquents.