Les chiffres sont encore tout chauds...Un utilisateur sur trois estime que son appareil mobile (smartphone, tablette ou ordinateur portable) n’est pas suffisamment protégé alors que la moitié d'entre eux est utilisée à des fins professionnelles (donnant donc accès à des données confidentielles), comme la consultation d’emails, l’utilisation d’applications d’entreprise et l’accès au réseau ou au serveur d’entreprise. C'est du moins le constat que pointe du doigt le géant des bases de données relationnelles Oracle suite à une enquête menée par le bureau indépendant iVox auprès de 1.000 employés belges.

La popularité grandissante des appareils mobiles abolirait en effet la frontière entre utilisation professionnelle et privée: 78% des personnes interrogées déclarent avoir acheté leur appareil elles-mêmes et l'utilisent fréquemment pour le travail.

Et de tirer quelques enseignements intéressant concernant l'usage professionnel du smartphone en Belgique:

- Si l'ordinateur portable reste encore très populaire chez les professionnels sondés (92%), on note que 38% d'entre eux disposent d’un smartphone et 16% possèdent une tablette.

- Près d’un quart des personnes ont reçu leur smartphone ou ordinateur portable de leur employeur (18% une tablette), avec toutefois des différences régionales. C'est à Bruxelles que l'on rencontre le plus d'utilisateurs de smartphones (soit la moitié des personnes interrogées, contre 38% et 30% en Flandre et en Wallonie).

- Concernant l'accès aux informations d’entreprise, un quart des employés conservent des informations confidentielles sur leur appareil mobile (dans les mails ou pièces jointes) et 16% ont accès à des informations d’entreprise via des applications ou des programmes.

Mais seule la moitié des personnes interrogées déclare protéger son smartphone ou tablette par un mot de passe (alors que 80% des ordinateurs portables le sont)!

Cette négligence s'explique par le fait que la grande majorité des mobinautes (70%) prétendent ne pas savoir comment activer ce type de protection sur leur smartphone au travail.

Autant dire qu’il y a encore du pain sur la planche ...