Home/Focus/Le Focus de Didier Ackermans : Alors que la télévision linéaire est de plus en plus virtuelle, Internet est un condensé de réalité Le Focus de Didier Ackermans : Alors que la télévision linéaire est de plus en plus virtuelle, Internet est un condensé de réalité Il y a encore 15 ou 20 ans, on considérait la TV comme la vitrine idéale pour découvrir le monde. Aujourd’hui, Internet tient ce rôle en devenant un condensé, voire un miroir de la réalité des citoyens et des consommateurs. Et c’est en cela qu’il est un formidable outil de communication pour les annonceurs, pour autant qu’il soit utilisé pour ce qu’il est, tout en respectant sa philosophie et ses spécificités. 2008-09-29Comment Info spectacle dont les sujets sont sélectionnés, disséqués, distillés au goutte à goutte. Émissions de téléréalité alors qu’il s’agit de tout sauf de la réalité. Des jeux dans lesquels on peut gagner de l’argent juste par hasard ou sans avoir aucun mérite. Des émissions où la TV, faute d’innovation, en est réduite à se parodier elle-même. Du spectacle, du divertissement, de la poudre aux yeux. Excepté quelques rares exceptions, la TV est bien loin de la réalité. C’est un monde purement virtuel.Dans la majorité des cas, la communication pour les marques en télévision – à savoir les pauses publicitaires - est une communication d’interruption, imposée, en rupture avec le contenu. L’Internet quant à lui rime avec réalité ! On y recherche des informations, poste des commentaires, fait son shopping, gère ses comptes bancaires, participe à des enchères, fait des rencontres (parfois en live avec une webcam), chatte avec ses amis, crée des communautés d’intérêts… Bref, Internet n’est pas qu’un outil de conversion, de « lead generation », de chiffres… C’est aussi un formidable lieu de vie, de passage, d’échange, dans lequel les marques peuvent être visibles sans être nuisibles. Aussi pour exploiter la quintessence de la puissance d’Internet, la communication doit être la moins interruptive possible, la plus en symbiose avec l’univers du consommateur, le contexte dans lequel il évolue. En opposition avec les formats intrusifs et interruptifs (offline ou online), qui ne sont pas en adéquation avec le contenu et peinent à amener des résultats probants.Face à ce constat, nombre d’annonceurs ont compris la puissance du web (même si les investissements ne suivent pas encore vraiment). Mais ils en attendent beaucoup trop tandis qu’ils acceptent les limites de la publicité traditionnelle offline (ex. : tout automobiliste passant devant un panneau de 20m2 ne va pas se ruer au magasin). Quant à certains annonceurs, ils ont peur d’Internet parce que c’est le miroir de la réalité. Et que celle-ci les effraye. Ils perdent le contrôle. Leur marque, leur communication deviennent vulnérables et peuvent faire l’objet de critiques, de railleries, être déformées, malmenées. Mais à l’inverse, elles peuvent aussi être encensées, applaudies, mieux… « forwardées ». Pour ce faire, le contenu doit non seulement être en adéquation parfaite avec le contexte, mais par ailleurs l’annonceur doit également accepter de lâcher un peu le contrôle. Newsletter Rejoignez gratuitement la communauté Digimedia et suivez chaque semaine l’actualité Enter your Email address