Renee James, senior vice-président et directeur général du Software and Services Group, affirme qu’il existera une (ou des) versions de Windows pour appareils ARM. ARM qui est déjà très présent dans les tablettes et autres appareils mobiles, mais qui vise également le marché des notebooks, jusqu’ici chasse gardée d’Intel et AMD.

Le problème est que, contrairement à AMD qui utilise l’architecture X86 initiée par Intel, ARM a sa propre architecture, ce qui laisse présager des soucis de rétrocompatibilité avec les anciennes applications développées pour Windows. Un obstacle qui peut être rédhibitoire pour les entreprises, mais facilement contournable pour l’utilisateur privé. En pratique, une version de Word 2007 ne tournera sans doute pas en mode natif sur un netbook ARM, mais rien n’exclut de voir apparaître des émulateurs.

Tout cela se déroule dans une atmosphère électrique : ARM veut entrer dans le monde PC et Intel espère descendre dans celui des appareils mobiles. Sa puce Atom a rencontré un bon succès dans les netbooks, mais Intel doit réussir à réduire la consommation de ses puces pour pouvoir les embarquer dans les appareils plus légers que sont les smartphones.

Microsoft, pour sa part, demeure laconique sur le contenu de son prochain OS. Il se dit que la version mobile de Windows 8 inclura une interface basée sur des éléments de l’interface Metro de Windows Phone 7. Dans le même temps, Microsoft a présenté une version d’Internet Explorer pour appareils portables basés ARM.