Rappelant fortement le robot longiligne C-3PO, copain de R2D2 de la Guerre des Etoiles, il en est la version squelettique, dépourvu de son armure dorée.

«Thespion» joue, chante et fait même des imitations. En revanche, il ne passe pas l’aspirateur, et c’est ça le problème.

Sorte de robot de divertissement, il tire son origine d’un projet de construction d’acteurs robotiques en 2005. Très vite, les développeurs ont vu que le public voulait interagir avec la cybercréature. Et deux années de travail plus tard, cela donne Thespian conçu comme un «　outil de communication ».

La petite entreprise des Cornouailles (GB) a déjà installé 20 de ses robots dans le monde entier, y compris à la NASA qui vient d’en engager un dans le Centre spatial Kennedy.

Il est capable de se mouvoir comme une personne et le modèle (baptisé Reginald) exposé au CeBITa réussi à faire rire les foules par ses petites chansons et ses imitations. Après avoir interprété "Singing in the Rain", il a imité «　C-3PO　» puis "Robocop". Les visiteurs ont apprécié.

Les développeurs travaillent maintenant sur le principe d’une intelligence collective qui serait partagée par tous ses robots. Ainsi, un robot situé à un endroit du monde et qui obtiendrait des informations, les partagerait illico avec ses frères robotiques. L’exemple donné par les développeurs n’est cependant pas très bon : si un individu apprend à un robot que les éléphants sont roses, l’information sera immédiatement enseignée aux réseaux de robots. Mais les hommes ne sont guère différents.

Si vous voulez jouer, comptez tout de même 50.000 euros. C’est plus cher qu’une voiture, mais c’est plus marrant. Et ça consomme peu.