Si les smartphones ne sont pas –encore- une cible majeure pour les cybercriminels, les raisons de s’inquiéter se multiplient. Une des forces d’Android est son ouverture. Presque n'importe qui peut écrire une application et la distribuer sans avoir à passer par un processus d'examen parfois très longs. Mais, comme c'est le cas sur le PC, ce genre d'ouverture permet aux auteurs de logiciels malveillants d’infiltrer le smartphone. Les entreprises de sécurité pensent donc qu’Android sera la cible des logiciels malveillants.

 

Raimund Genes, directeur technologique chez Trend Micro, note que les auteurs de malwares mobiles créent déjà des « app stores » de logiciels malveillants en Chine. Leur impact devrait être ressenti dès cette année, pour devenir un vrai problème en 2012. Une crainte partagée par Patrick Kennedy (directeur du marketing Webroot) qui met aussi l’accent sur la perte ou le vol des smartphones qui renferment des agendas et listes de contacts qui ne sont pas toujours disponibles sur les PC.