Plus d'une PME belge sur trois (36 %) envoie encore ses factures par la poste, en combinaison ou non avec un e-mail ou un logiciel comptable, relève une enquête menée auprès de 452 PME (comptant jusqu'à 250 employés) à la demande de la startup belge Horus Software, à l’origine du logiciel de comptabilité intégrant l'intelligence artificielle.
Autre fait marquant : une PME sur trois (37 %) rédige ses factures en Word. 
En matière de facturation électronique, Bruxelles fait nettement moins bien que la Wallonie et la Flandre : plus de la moitié des PME (55 %) envoient encore leurs factures par la poste.

Bien que la comptabilité soit un outil puissant de suivi et d'analyse de la santé financière de l'entreprise, 39 % des dirigeants belges considèrent encore ce poste comme un centre de coûts. Voire totalement inutile (18 % des sondés). 

L’étude nous apprend en outre que les PME belges consacrent en moyenne 33 heures par mois aux tâches administratives liées à la comptabilité.

« Tenir une comptabilité est certes une tâche qui demande du temps et de l'argent, mais elle permet aussi d'obtenir des informations précieuses sur son entreprise. En particulier en période d'incertitude économique. Il est donc interpellant de constater, d'après l'enquête, que près d'un chef d'entreprise sur cinq (19 %) ne comprend pas sa trésorerie », déplore Benjamin Tailleur, COO chez Horus Software.

Pour conclure, l’étude pointe le fait que le comptable a un rôle particulier à jouer dans le soutien et la formation du responsable de PME. « Malheureusement, seul un chef d'entreprise sur deux (49%) déclare recevoir des conseils financiers de son comptable. La majorité des comptables (86%) se concentrent en premier lieu sur la déclaration de la TVA ».

« L’étude montre que six chefs d'entreprise sur dix (59 %) consultent leur comptable moins de quatre fois par an. Ils préfèrent rechercher des informations importantes sur Internet, dans le journal ou sur LinkedIn. Souvent, les comptables n'ont pas le temps. En leur libérant du temps via une application ou un programme comptable, par exemple, ils peuvent se concentrer davantage sur des activités à réelle valeur ajoutée, telles que l'accompagnement et le conseil », conclut Benjamin Tailleur.