Home/ channel belgium /Comment ChatGPT met en danger des données confidentielles des entreprises en Belgique Comment ChatGPT met en danger des données confidentielles des entreprises en Belgique 42 % des employés belges partagent des données professionnelles sensibles avec ChatGPT, mettant potentiellement en danger des données IP ainsi que des informations confidentielles. Décryptage. 2023-07-27Comment 148464602 ChatGPT connait un succès fulgurant, atteignant un million d’utilisateurs dans les cinq premiers jours de sa disponibilité et dépassant la barre des 100 millions de visiteurs en deux mois à peine. Grâce à ses nombreuses fonctionnalités, l’outil se révèle très pratique dans un cadre professionnel. Le spécialiste de la cybersécurité, Kaspersky, a dès lors cherché à savoir comment les Belges utilisent ChatGPT sur le lieu de travail. Selon cette nouvelle étude, 42 % des employés en Belgique partagent des données sensibles de leur entreprise avec ChatGPT, mettant potentiellement en danger des données IP et privées ainsi que des informations confidentielles. En outre, 44 % des employés déclarent qu’il n’y a pas de directives pour réglementer l’utilisation de ChatGPT au bureau et 43 % d’entre eux ne savent pas comment sont traitées les données. L’étude révèle par ailleurs que 57 % des utilisateurs de ChatGPT ne vérifient pas la véracité des réponses avant de les utiliser dans leur travail. 65 % des sondés belges ont déclaré que leur organisation n’a aucune directive concernant l’utilisation de ChatGPT. Seuls 22 % des employés savent comment l’IA générative traite les informations communiquées. Cette étude doit donc pousser les organisations à aborder la question de la confidentialité des données et de la vérification du contenu des outils d’intelligence artificielle. Des agents conversationnels qui génèrent des affirmations non fondées Lorsqu’on leur demande en quoi consistent exactement les directives données, 38 % des personnes interrogées ont répondu qu’elles avaient reçu des instructions verbales, soit lors d’une réunion d’entreprise (22 %), soit individuellement (16 %). Seuls 18 % ont déclaré que les règles étaient formellement énoncées dans un e-mail officiel et un peu moins de 15 % dans un document officiel spécifique, ce qui indique que la majorité des organisations belges ne prennent pas la question au sérieux. «?Malgré leurs avantages, nous ne devons pas oublier que les agents conversationnels tels que ChatGPT sont encore imparfaits, car ils ont tendance à générer des affirmations non fondées et à fabriquer des sources d’information. La protection de la vie privée est également un problème important, puisque de nombreux services d’IA peuvent réutiliser les contributions des utilisateurs pour améliorer leurs systèmes, avec des fuites de données à la clé. Enfin, si des hackers volent les identifiants de connexion d’utilisateurs ou les achètent sur le dark web, ils peuvent accéder aux informations potentiellement sensibles stockées dans l’historique des chats?», explique Vladislav Tushkanov, Data Science Lead chez Kaspersky. ?Les entreprises qui pourraient bénéficier de l’utilisation de ChatGPT sur le lieu de travail et d’autres services LLM ont donc tout intérêt à établir des politiques détaillées pour les employés afin de contrôler leur utilisation. Avec des directives claires, les employés peuvent éviter à la fois une utilisation excessive et des violations potentielles de données qui saperaient la stratégie de cybersécurité la plus solide.?» De l’importance de vérifier les faits avant de s’attribuer des mérites Un quart des sondés (25 %) admettent utiliser ChatGPT au travail pour des tâches textuelles, telles que la génération de contenu, la traduction ou l’amélioration de textes. Environ la même proportion (24 %) l’utilise pour gagner du temps en résumant de longs textes ou des notes de réunion, par exemple. Cependant, lorsqu’il s’agit d’utiliser le contenu généré, plus de la moitié des employés (57 %) déclarent ne pas vérifier son exactitude ni sa fiabilité avant de le faire passer pour leur propre travail. En revanche, un tiers des sondés (34 %) vérifient le résultat avant de l’utiliser, y compris s’il est copié/collé mot pour mot. Show More Newsletter Rejoignez gratuitement la communauté Digimedia et suivez chaque semaine l’actualité Enter your Email address