Discussion sur l’opportunité du Network-as-a-Service avec Aruba

Selon une enquête récente menée par Coleman Parks pour le compte d’Aruba (une société de Hewlett Packard Enterprise), l’intérêt pour le Network-as-a-Service (NaaS) progresse rapidement au sein des entreprises de la zone EMEA, car la nécessité d’une transformation numérique soutenue dans un monde post-COVID les oblige à réévaluer leur infrastructure actuelle. En fait, le NaaS était reconnu comme un sujet de discussion auprès de 86 % des sociétés EMEA, et un thème fréquemment évoqué dans près d’1 entreprise sur 3 (30 %).

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Lorsque l’on interroge les entreprises sur les raisons de cet intérêt, l’efficacité financière est l’un des premiers avantages escomptés, plus des trois quarts (76 %) des répondants – issus d’une base de 5 400 responsables informatiques de la zone EMEA – s’attendant à ce que le NaaS contribue à réduire les coûts opérationnels, et 60 % estimant que ce modèle pourrait permettre de convertir des dépenses d’investissement en charges d’exploitation. Mais la flexibilité – à la fois en termes de réseau et de temps pour l’équipe – constituait un autre facteur principal.

Dans les questions-réponses suivantes, Jerry Garcia décrit le contexte de l’intérêt croissant pour un modèle de consommation plus flexible pour le réseau, et la signification que cela pourrait avoir pour les partenaires de distribution.

Qu’est-ce que le Network-as-a-Service ?
Un obstacle fondamental à l’adoption identifié dans notre étude était un manque de compréhension générale du NaaS. Si 100 % des responsables technologiques ont déclaré connaître le terme, seuls 2 sur 5 avançaient en comprendre pleinement la signification.

Et nous voyons souvent cette confusion se refléter dans la distribution, avec des sociétés utilisant une diversité de termes pour décrire le concept. Pour combler cette lacune, les partenaires peuvent avoir besoin d’une définition simple des différences entre le NaaS et les modèles existants pour offrir aux clients des solutions sur mesure. Pour les besoins de notre étude, nous avons défini le NaaS comme la gestion par un tiers, sur la base d’un abonnement, de plus de 50 % du déploiement, des opérations et de la gestion du cycle de vie du réseau d’une entreprise.

Du point de vue de la distribution, cela se traduit par un partenaire offrant aux clients une combinaison de matériel, de logiciels et de services, payés par abonnement. Les paiements sont récurrents et peuvent être structurés en fonction des besoins commerciaux exacts du client, ce qui signifie qu’il préserve son capital en payant uniquement ce qu’il utilise. Il n’est pas enfermé dans une infrastructure coûteuse et des contrats rigides. Et il a la flexibilité de faire progresser son réseau en fonction de l’évolution (certaine) de ses besoins.

En quoi cela diffère-t-il des « Managed Services » ou services gérés ?
Dans un nombre croissant de cas, le NaaS est également en train de s’étendre pour inclure la gestion du réseau par des tiers, à savoir ce que nous appellerions traditionnellement les services gérés.

En résumé, avec les services gérés, vous proposez de gérer le réseau pour le compte du client, tandis qu’avec une combinaison de NaaS et de services gérés, vous lui proposez également de lui permettre d’utiliser votre équipement.

De toute évidence, les services gérés ne sont pas un concept nouveau – mais la mise en réseau a jusqu’à présent été l’une des offres les moins établies – certainement en comparaison avec les services d’impression gérés, par exemple.

En intégrant les services gérés à votre solution NaaS, vous promettez à vos clients la possibilité d’exploiter l’expérience, les compétences et le temps de véritables experts en réseautique, pour leur permettre de tirer pleinement parti du potentiel de leur réseau.

Et cela peut constituer un excellent argument de vente lorsqu’on considère le paysage clients ! Morne Fourie, client d’Aruba qui travaille en tant qu’ingénieur système principal sur la plateforme de services financiers de nouvelle génération Mukuru, l’explique bien :

« Nous avions conscience qu’un réseau solide était la clé de tout, mais nous ne voulions pas être obligés de gérer l’infrastructure et de résoudre les problèmes. Compte tenu de nos autres charges de travail et du rythme de croissance, il était logique de faire appel à un tiers pour planifier et gérer le renouvellement et les opérations en cours. »

Pourquoi évoquons-nous le NaaS maintenant ?
Il y a à peine dix ans, la flexibilité de l’entreprise était considérée comme un simple atout dans la plupart des secteurs – un avantage concurrentiel ou un avantage accessoire pour améliorer la collaboration et les processus.

À présent que les entreprises sont confrontées à des confinements et à des réouvertures liés à la pandémie, aux transformations numériques et aux progrès technologiques, aux nouveaux espaces de travail hybrides et aux perturbations économiques et sociétales continues, la flexibilité est devenue un impératif pour rebondir et prospérer. Et la flexibilité de l’entreprise moderne est conditionnée par son infrastructure réseau.

Mais à mesure que le nombre de périphériques augmente, que les terminaux se diversifient et que les demandes de connectivité s’accroissent, les services informatiques peuvent avoir du mal à suivre les changements rapides. Les équipes informatiques doivent s’assurer que les réseaux de l’entreprise offrent fiabilité, sécurité, évolutivité et conformité, tout en faisant face à des objectifs en constante évolution. Au-delà de la gestion du réseau, les équipes subissent également une pression croissante de la part des directions afin de stimuler l’innovation et les résultats commerciaux.

Cette situation a créé un alignement parfait des astres en faveur du NaaS : il offre aux clients soumis aux contraintes budgétaires davantage d’options pour leur consommation informatique et l’utilisation de leurs ressources internes, tandis que les partenaires disposent de plus d’options pour répondre aux besoins des clients.

Qu’est-ce qui empêchait jusqu’à présent les clients d’explorer le NaaS ?
Si la question peut sembler simple, la réponse est complexe et varie d’un client à l’autre.

L’une des principales raisons est que les clients n’ont pas l’habitude de consommer le réseau de cette manière, si bien que leurs budgets seront structurés en conséquence. D’autres apprécient le sentiment de confort/de contrôle qu’offrent l’achat et la gestion par leurs soins des réseaux. La terminologie elle-même n’a pas non plus aidé – bien que les gens comprennent généralement l’offre lorsqu’on la décompose en l’achat d’un équipement et/ou d’un service et en l’intervention d’une personne pour gérer les choses.

Les nouveaux facteurs énumérés ci-dessus ont toutefois servi de déclencheur pour inciter les clients à prendre du recul et à réfléchir à une éventuelle meilleure façon de gérer leur informatique.



Comment les partenaires de distribution peuvent-ils tirer parti de cet intérêt initial des clients ?
À ce stade, nous recommandons de faire du NaaS un point de discussion avec les clients, en ouvrant la discussion sur sa possibilité d’être une option et en mesurant leur niveau de préparation.

À mesure que l’adoption du NaaS décollera, il s’agira de leur montrer des exemples de réussite pertinents – ce qui leur donnera confiance dans la validité et les avantages de ce qui constitue pour eux un modèle nouveau et non testé.

Si le client désire continuer à suivre la voie traditionnelle, cela ne doit pas poser problème – Il s’agit simplement de lui donner la possibilité de choisir en fonction de ce qui convient à son entreprise. C’est également ce que nous essayons de faire avec nos partenaires – en leur offrant de multiples façons d’agir.

Quels conseils donneriez-vous aux partenaires qui souhaitent explorer le NaaS ?
Certains partenaires proposent des offres « en tant que service » depuis des années, mais la mise en réseau est peut-être encore une nouveauté pour eux. D’autres ne se lancent dans ce domaine que maintenant et doivent transformer leur entreprise pour y parvenir – peut-être en modifiant leur régime de rémunération par exemple, pour s’adapter à un modèle commercial différent.

En effet, le NaaS n’est pas un domaine dans lequel on peut s’essayer en dilettante, il faut s’engager pour réussir.

En fin de compte, le message que nous adressons aux partenaires est le même que celui que nous suggérons à leurs clients. Nous voulons que vous réfléchissiez au NaaS et vous interrogiez – que signifie pour vous l’évolution du marché, s’agit-il d’un modèle qui s’applique à vos clients et à ce qu’ils essaient de faire ? Et, si c’est le cas, de quelle manière, comment l’intégrer à vos capacités, quelles sont vos lacunes, quels efforts devez-vous déployer ?

Avec le NaaS, nous sommes convaincus que la différenciation entre partenaires sera encore plus importante – les spécificités du service que vous proposez, ainsi que vos connaissances et votre expérience verticales spécialisées.

Quelle que soit la décision que vous prendrez alors pour le bien de votre entreprise – et quelle que soit la manière dont vous souhaitez aller de l’avant – nous sommes là pour vous soutenir.

 
 
 
 
 
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