Intérêt croissant pour le Network-as-a-Service, sujet de conversation dans 86 % des entreprises belges et de la zone EMEA

Dans le contexte de la transformation numérique post-COVID, les responsables informatiques sont attirés par de nouveaux modèles de réseau plus agiles, flexibles et adaptés à leurs besoins

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À la lumière de la transformation numérique continue requise pour évoluer dans le monde post-COVID, une nouvelle étude d’Aruba, une société Hewlett Packard Enterprise, révèle l’intérêt croissant pour le Network-as-a-Service (NaaS) alors que les responsables technologiques de la zone EMEA réévaluent leur infrastructure et leur installation réseau actuelles.

Le NaaS, défini dans le cadre de l’enquête comme un modèle où plus de 50 % du déploiement du réseau d’une société, de ses opérations et de sa gestion sont fournis par un tiers sous forme d’abonnement, est un concept que 86 % des entreprises de la zone EMEA envisagent actuellement, à divers degrés. En fait, cette thématique est fréquemment évoquée dans 1 entreprise sur 3 (30 %). En Belgique, il s’agit d’un sujet d’actualité dans 1 entreprise sur 4.

Avantages commerciaux

Lorsque l’on interroge les entreprises sur les raisons de cet intérêt, l’efficacité financière est l’un des premiers avantages escomptés, plus des trois quarts (76 %) de l’ensemble des répondants s’attendant à ce que le NaaS contribue à réduire les coûts opérationnels, et 60 % estimant que ce modèle pourrait permettre de convertir des dépenses d’investissement en charges d’exploitation. En Belgique, ces pourcentages étaient même plus élevés, avec des scores respectifs de 80 % et 66 %. La flexibilité – à la fois en termes de réseau et de temps pour l’équipe – constituait un autre facteur principal.

Dans les trois quarts (75 %) des entreprises dans la zone EMEA et 66% des entreprises belges, les répondants reconnaissent que leur intérêt pour le NaaS repose essentiellement sur la flexibilité de pouvoir adapter le réseau à leurs besoins commerciaux, et 64 % (dans la zone EMEA) ou 62% en Belgique y voient un potentiel moyen de changer leur gestion des activités. Par ailleurs, moins de la moitié (48 %) des répondants envisagent le NaaS comme un moyen de les aider à réduire leur personnel informatique – et estiment en revanche que cette technologie dégagera du temps de leurs équipes, temps qui pourra être consacré à l’innovation et aux initiatives stratégiques (57 % dans la zone EMEA, 51% en Belgique).

Obstacles au succès

L’intérêt pour le NaaS ne fait aucun doute. Malheureusement, la mise en œuvre de ce modèle semble moins évidente, l’enquête faisant ressortir un certain nombre d’obstacles majeurs.

À première vue, il semble que les processus internes puissent être la source du problème. Les responsables technologiques ont identifié comme principales préoccupations les règles budgétaires et les cycles d’investissement (59 % dans la zone EMEA, 50 % en Belgique), la recherche de budget (55 % dans la zone EMEA, 52 % en Belgique) et le respect des procédures d’achat interne (51 % dans la zone EMEA, 47 % en Belgique).

Toutefois, une analyse plus approfondie des données révèle un obstacle beaucoup plus fondamental : une méconnaissance générale du NaaS. Si 100 % des responsables technologiques ont déclaré connaître le terme « NaaS », seuls 2 sur 5 ont avancé en comprendre pleinement la signification. En Belgique, cette proportion passe à 1 sur 4. Même parmi les entreprises évoquant régulièrement le NaaS, seuls 46 % des responsables technologiques affirment en maîtriser le sens.

Et ce fossé en matière d’éducation est aussi manifeste dans la perception de la viabilité du NaaS. Seuls 11 % des responsables technologiques de la zone EMEA et 13% en Belgique perçoivent actuellement le NaaS comme une solution établie et pérenne. Les autres considèrent qu’il s’agit d’un concept à la recherche d’un marché (45 % dans la zone EMEA, 49 % en Belgique) ou qu’il en est encore à ses balbutiements (44 % dans la zone EMEA, 38 % en Belgique).

« Cette enquête montre que les entreprises belges cherchent à gérer leurs budgets de manière plus efficace » explique Jerry Garcia, Country Manager d'Aruba pour la Belgique et le Luxembourg. « Le NaaS est donc une piste intéressante, mais cette solution offre encore plus d'avantages sur le long terme. Par exemple, les équipes informatiques pourront davantage dans le soutien stratégique et l'innovation si elles n'ont pas à surveiller le réseau pour faire tourner l'entreprise. Donc, pour permettre aux organisations de profiter des avantages des NaaS, nous allons devoir leur fournir les bonnes idées et perceptions appropriées. »

« Alors que nous sortons de la pandémie, nous avons plus que jamais besoin d’agilité et de flexibilité dans la gestion de réseau, » a déclaré Morten Illum, Vice-président EMEA d’Aruba, une société Hewlett Packard Enterprise. « Nous savons que le NaaS peut assurer la flexibilité recherchée par les entreprises qui souhaitent se redresser et évoluer, et permettre de résoudre une série de questions allant de la sécurité aux fluctuations de budget et aux restrictions d’équipe. Toutefois, pour que les entreprises puissent exploiter le potentiel du NaaS, nous devons nous concentrer sur la réduction de l’écart entre connaissance et maîtrise. »

Pour lire l’intégralité du document de recherche, rendez-vous ici.

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