Comeos : Un ministre belge de L`Economie numérique : une nécessité

La nouvelle Commission européenne présentée aujourd’hui mise pleinement sur le développement du  numérique. Comeos, la fédération belge du commerce et des services, espère que le nouveau gouvernement fédéral suivra cet exemple en désignant un vice-premier ministre en charge de l’économie numérique.

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Au sein de la nouvelle Commission européenne, ce sont carrément deux fonctions de haut niveau qui sont prévues pour favoriser le développement du commerce électronique au niveau européen. L’ex-premier ministre de l’Estonie, Andrus Ansip, devient, en tant que vice-président, responsable du Digital Single Market. Quant à l’Allemand Günther Oettinger, responsable de l’Énergie au sein de la précédente Commission, il se voit attribuer la compétence Économie numérique et Société au sein de la Commission Juncker.

« L’Europe donne ainsi un signal fort : l’économie numérique, avec l’essor inexorable du commerce électronique, est prise particulièrement au sérieux », constate Dominique Michel, Administrateur délégué de Comeos. « Le commerce en ligne offre de merveilleuses possibilités, mais soulève aussi de nombreux problèmes. L’application du bon taux de TVA, la subdivision géographique du marché par les producteurs, les taux d’imposition et les coûts salariaux différents dans les États membres : tous ces problèmes sont amplifiés par le commerce électronique, le consommateur pouvant effectuer ses achats n’importe où°».

La Belgique doit suivre l`exemple

« Il revêt dès lors une importance vitale que le nouveau gouvernement belge accorde le même poids au commerce électronique », souligne D. Michel. « Nous devons avoir un pendant fédéral à ces grosses pointures européennes : une personne qui puisse défendre nos intérêts en Europe, participer à l’orientation des décisions européennes et les mettre rapidement en oeuvre en Belgique. Étant donné que le commerce électronique touche à de multiples compétences, c’est un vice-premier ministre qui devrait avoir l’e-commerce dans ses attributions. Lors de la répartition des portefeuilles, les négociateurs fédéraux devraient dès lors opter résolument pour un vice-premier ministre qui aurait l’économie numérique dans ses compétences. 

Source : Comeos

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