La moitié des entreprises reconnaissent que les logiciels spécialisés sont indispensables

Selon une étude réalisée en 2014 par Kaspersky Lab et B2B International, au niveau mondial, 53 % des entreprises seraient disposées à investir dans des logiciels conçus spécialement pour protéger leurs transactions financières. Ceux-ci utilisent des composants soit installés dans l`infrastructure elle-même, soit délivrés par un service externe. En Europe occidentale, les répondants sont légèrement plus disposés, puisqu`ici le 55 % des entreprises déclarent son intention d`investir dans ces logiciels spécialisés.

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Selon l`étude de Kaspersky Lab, la sécurité des données de paiement et des transactions financières a une priorité élevée pour les entreprises. Un tiers d`entre elles (34 %) la placent dans son top trois des priorités dans le domaine de la gestion IT pour l`année prochaine, en moyenne, pour l`Europe occidentale ce pourcentage monte à 35 %. Près de la moitié des répondants estiment que leur entreprise a besoin d`une plus grande sécurité pour les transactions financières. En Europe occidentale, les répondants partagent cette opinion dans une mesure légèrement inférieure, puisque 40 % des entreprises estiment avoir besoin d`une plus grande sécurité pour les transactions financières. La répartition entre les grandes et petites entreprises, elle est constante. Au niveau mondial comme au niveau local, les grandes entreprises sont plus disposées à investir dans les meilleures technologies de protection : parmi les entreprises comptant plus de 5 000 salariés, au niveau mondial, 64 % se déclarent prêt à payer plus pour un service de sécurisation haut de gamme, contre 48 % des entreprises plus petites. Pour l`Europe occidentale, cette répartition oppose 62 % des grandes entreprises à 55 % des petites. 15 % des répondants estiment de plus que les coûts, dans ce cas particulier, ne devraient pas être limitants. Sur ce point, l`Europe occidentale reste légèrement en retrait, puisque seulement 8 % des entreprises estiment que l`argent ne compte pas quand il s`agit d`assurer la sécurité.

 

Un butin d`un demi-million d`euros

L`étude révèle également la fréquence des vols de données financières par les cybercriminels : au niveau mondial, 33 % des entreprises ayant perdu des données lors de cyber-agressions admettent que des données de paiement ont été volées. En Europe occidentale, il s`agit de 29 % des entreprises. Par ailleurs, 32 % des répondants estiment que ce type de données est le pire qu`on puisse perdre, contre 27 % des entreprises d`Europe occidentale. Et ces craintes, malheureusement, semblent justifiées : des experts de Kaspersky Lab ont découvert récemment une campagne d`escroquerie visant les clients d`une grande banque européenne. Les cybercriminels, ayant réussi à dérober les données financières de clients, sont parvenus en une semaine seulement à dérober plus d`un demi-million d`euros dans leurs comptes en banque. Pour les entreprises, il est aujourd`hui également important de réfléchir à une protection multi-plateforme, puisque 43 % d`entre elles (41 % en Europe occidentale) indiquent dans l`étude exécuter des transactions sensibles sur des appareils mobiles.

 

« Les clients sont prêts à investir dans la protection de leurs paiements, et le pourcentage élevé de cas de vols de données financières révélé par notre étude est une raison de plus de consentir à l`investissement nécessaire à une protection efficace. Les prestataires de services financiers doivent mettre en œuvre des solutions de sécurité intégrées offrant une protection proactive contre les fraudes afin de maximiser l`effectivité et l`optimiser l`expérience utilisateur. Ces couches de protection servent d`abord à protéger les prestataires de services financiers contre les dommages financiers et les atteintes à leur réputation causées par les fuites de données. De plus, elles ouvrent des possibilités de générer des revenus supplémentaires en attirant de nouveaux clients et en proposant des services qui se distinguent et génèrent de bonnes marges » explique Ross Hogan, Global Head de la Fraud Prevention Division de Kaspersky Lab.

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