Nikon ne s’interdit pas de relancer son eshop

Leader de photo dans le monde au sein d’un groupe restreint de participants qui compte encore Canon et Sony, Nikon utilise un mode de distribution pointu. Mais le constructeur ne s’interdit pas, en 2014, de donner plus de visibilité à son propre magasin en ligne.

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Traditionnellement, Nikon fournit en direct la plupart des grandes chaines de type Carrefour ou Vanden Borre. De même que 25 revendeurs de matériel professionnel et haut de gamme. Les centrales photos et groupes d’achats d’appareils grand public sont gérés par Filmobel et Euronics. Les distributeurs Broadliners peuvent également fournir les petits revendeurs.

Valérie Pierre responsable –notamment- de Nikon Belgique constate, en Belgique, une diminution de la distribution numérique. «Il se produit une concentration des ventes entre les mains des enseignes les plus connues du grand public. S’y produit un trafic naturel pour la gamme des compacts et pour les reflex d’entrée de gamme.» Les petits revendeurs de photo numérique ont donc la vie dure. «Ceux qui fonctionnent bien ont réussi à proposer une valeur ajoutée en offrant des informations sur leur site. Avec la recherche et l’achat en ligne, le consommateur devient plus affiné et veut des renseignements. Et lorsqu’il se rend dans un magasin physique, le client passionné aime voir 10 objectifs dans une vitrine et les essayer. Mais tout cela en restant dans une gamme de prix proche de la grande distribution ».

Le site dormant

Interrogée sur le Nikon store de vente directe au consommateur, Valérie Pierre explique qu’il est ‘dormant’: «Pour des raisons de distribution, on y réfléchit et on se laisse le droit de l’activer. » Actuellement le magasin en ligne n’est pas positionné au niveau du prix, mais affiche la gamme complète de la marque ainsi que des gadgets pour les aficionados. « Le site n’a pas été, jusqu’à présent, très actif. Nous voulons voir la direction que prendra le marché. Si la distribution réduit sa largeur de gamme, nous aurons moins de points d’entrer pour tout proposer au consommateur.» Et dans ce cas, le site en ligne pourrait servir, précisément, à commercialiser les produits non référencés dans le canal.

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