N°2 des PC en Europe et n°1 au niveau mondial (17,7%), Lenovo revendique aussi la 3ème position mondiale pour les «smart connected devices», une catégorie qui réunit les PC, tablettes et smartphones. Le tout pour un chiffre d’affaires mondial de 34 milliards de dollars qui permet à Lenovo de figurer dans le Fortune 500. Mais voilà, Lenovo est pratiquement inconnu des consommateurs belges. La tâche du nouveau portefeuille produit est donc de rendre la marque plus populaire avec une offre bien plus variée qu’il y a un an.

Pour le marché belge Lenovo revendique pourtant la 3ème position pour son offre globale de PC et même la 2ème pour l’offre consumer.

Sans trop entrer dans les détails, la division résidentielle dirigée par Peter Vermeulen, se compose de notebooks, de systèmes multi-mode et des tablettes. Dont le très original Yoga utilisable dans 4 positions (PC, tablette, tente et présentoir). Prix de vente TTC : 999€ La gamme des tablettes de 7 à 10 pouces se distingue par le S5000, la plus petite tablette 7 pouces du marché.

La division professionnelle dirigée par Danny Amelryckx, se compote également de trois gammes (notebook, multi-mode et tablettes), dont une seule tablette de 10%. Ici, pas d’Android, tout fonctionne en Wintel. Les PC (dont un Yoga professionnel) bénéficient d’un livecycle plus long et de fonctions de cryptage. Par ailleurs, la configuration PC peut être personnalisée pour des commandes importantes. Les notebook portent toujours le nom mythique de ThinkPad hérité de l’activité PC rachetée à IBM.

Lenovo commercialise également des PC de bureau et des solutions de sauvegarde professionnels en collaboration avec EMC.

Reste le smartphone. Très répandu en Asie, il ne devrait faire son apparition en Europe qu’en 2014, sans que l’on sache si la Belgique fera partie ou non des premiers pays à en bénéficier. Un privilège généralement réservé aux grands pays. L’ensemble des produits Lenovo se situe dans les prix de milieu et haut de gamme.

Channel: tout en indirect

Le premier message d’Andreas Mayer est que son modèle «go to market» est résolument orienté vers le canal Tiers 2. «Tous les services qui peuvent entourer nos machines sont assurés par les revendeurs.» Pour la gamme professionnelle, il existe d’ailleurs une certification permettant à un revendeur de devenir un centre de réparation. Le défi est pourtant de taille, HP étant particulièrement présent dans le retail. L’ensemble du catalogue Lenovo (pro et consumer) est distribué par les broadliners Ingram et Tech Data. Dans l’état actuel du marché, l’ajout d’un troisième grossistes ne semble pas à l’ordre du jour. La division professionnelle travaille avec quelques VAR corporate (Econocom, Systemat, RealDolmen, ComputaData…) et 300 revendeurs ciblant les PME . Outre la certification pour services de réparation, il existe une certification commerciale (Autorisé, Premier, Gold). Distribution Tier 2 également pour les produits résidentiels. On retrouve la marque chez les principaux retailers ainsi que dans les groupes d’achat très nombreux dans notre pays. La volonté de Peter Vermeulen est de croître à l’aide du canal existant mais aussi en s’attirant de nouveaux partenaires. A la question «Pourquoi un revendeurs choisirait-il Lenovo?», Andreas Mayer répond que le programme de partenariat (prix, marges) est décrit «comme favorable» par les analystes et que Lenovo est totalement prévisible, puisqu’il ne vend rien en mode direct. Et surtout pas les services qui sont la principale source de revenus du canal. A noter que Medion, qui fait également partie du groupe Lenovo, n’est en rien associé à la division BNL du constructeur. Les pions sont en place, la communication semble enfin avoir démarré. Les 12 prochains mois permettront de vérifier si les résultats sont à la hauteur des ambitions.