Avec le Z10 tarifé à 629 euros, la cible est celle des internautes d’entreprise et des «multitaskers». Pour ce prix, il offrira (dès le 2 avril) bien plus qu’un iPhone: 16 Go de mémoire, un slot microSD, deux caméras de 8 et 2 Mp, la 4G, la NFC et un écran de très haute résolution au format de 4,2 pouces. Mais surtout il s’émancipe de l’obligation d’utiliser des abonnements propres à BlackBerry, surtout pour les utilisateurs isolés ou les PME. Au programme, des standards comme ActiveSync et la gestion d’Exchange. La fin des abonnements s’étend aux anciens modèles et BES express (Blackberry Enterprise Server) destiné aux PME disparaît, le serveur dédié devenant optionnel.

Dès le premier contact, le navigateur apparaît comme très rapide (attesté par le site　ringmark  et le système BB flow permet de maintenir actives 8 tâches simultanément pour passer de l’une à l’autre sans perte de temps.

Conscient qu’un tel smartphone nécessite un test de prise en main, pour convaincre d’éventuels clients, Hans Peerlinck, Sales manager Belux, promet d’organiser des démonstrations dans les magasins. Une nécessité pour faire découvrir cette interface qui ne ressemble en rien à celles d'Apple et d’Android.

En Belgique, le Z10 sera commercialisé par Brightpoint (Ingram) et Bright stores (Tech Data). Il sera également vendu par les opérateurs. Plus tard arrivera chez nous le Q10, fort semblable, mais équipé du clavier physique qui a fait la gloire de BB. Les grandes entreprises sont surtout intéressées par la fonction «balance» qui permet de séparer clairement les applis privées des solutions professionnelles, avec des niveaux de sécurité séparés. BlackBerry vient d’annoncer par ailleurs que l’un de ses partenaires vient de commander… un million de terminaux.