Home/ channel belgium /OKI : rester « loyal au canal » et doubler le volume des ventes d’ici 3 ans OKI : rester « loyal au canal » et doubler le volume des ventes d’ici 3 ans 500 partenaires et une centaine de journalistes ont participé à la conférence EMEA de OKI à Barcelone. L’occasion de présenter 25 nouveaux produits, mais aussi de rassurer un canal chahuté par les problèmes d’approvisionnement depuis le Japon et le sud de la Thaïlande. Le fabricant veut aussi doubler ses ventes en 3 ans et sera présent sur le marché belge du « coût par clic » en octobre. 2012-05-04Comment 156790482 « Nous devions reprendre contact avec nos revendeurs », explique Patrick Arnou, désormais patron Benelux de Oki. C’est pourquoi de nombreux événements locaux se dérouleront dans tous les pays. Pour la Belgique, ce sera le 9 mai au Stade Roi Baudouin. La présentation des produits aura lieu à partir de 15h30, avec des démonstrations qui se clôtureront par le traditionnel Walking Dinner vers 18h30. « Nous voulons reconstruire la confiance du channel après les deux catastrophes naturelles. Nous avions une usine à 70 km des centrales de Fukushima et, 6 mois plus tard, l’usine délocalisée était frappée par des inondations ». La marque a, par ailleurs, décidé de multiplier ses futurs sites de production. A quelques exceptions près, les revendeurs sont restés fidèles, assure Patrick Arnou qui entend maintenant « maintenir une approche cohérente face au canal ». Pour l’année fiscale démarrée au 1er avril, OKI étend sa gamme au marché des petites PME de 1 à 10 personnes. Avec des modèle MFP monochromes et couleur qui débutent à 109 euros (HTVA) pour une imprimante mono et montent à 529 euros pour des MFP couleur. « Nous avions perdu des opportunités en nous focalisant seulement sur les entreprises moyennes. Cette fois, nous étendons notre cible et les prochaines campagnes de brand awarness seront toutes menées au niveau local, de manière à ce que chaque pays cultive la spécificité de ses propres marchés verticaux. » En Belgique, il s’agit notamment du « inhouse printing » (bannières, cartes de visite ou étiquettes plastifiées). Toutes les nouvelles imprimantes fonctionnent en duplex et un modèle A3 peut réaliser du duplex sur du papier de 220 grammes. Les revendeurs pourront donc, espère Patrick Arnou, abandonner des marques qu’ils conservaient en plus d’OKI pour toucher les petites entreprises. Longtemps en retrait sur le marché MPS (Managed Print Services) OKI annonce le lancement prochain de OPO (Oki Print Opmtimizer) qui permettra au canal de proposer des solutions d’optimisation des parcs d’imprimantes. « Comme toujours, nous ferons cela exclusivement via nos revendeurs, nous voulons être loyal au canal». L’OPO qui amènera la pratique du Pay-Per-Click déjà proposée par de nombreux concurrents, sera disponible pour des parcs de plus de 20 machines. Le processus lancé en Allemagne débutera chez nous en octobre. Les partenaires qui désirent assurer eux-mêmes le service technique pourront se certifier. Exactement comme c’est déjà le cas pour les 12 revendeurs formés pour les produits Executives et qui signent eux-mêmes les contrats. Les autres revendeurs (qui ne désirent pas disposer d’un service de maintenance) présenteront leurs prospects intéressés par le principe du coût par page à OKI qui se chargera de l’audit. « Mais seulement de l’audit, car c’est le revendeur qui facturera son client ». Une allusion aux constructeurs de copieurs qui ont tendance à « descendre » sur le marché des PME lorsque la crise gronde, venant ainsi concurrencer leur propre canal. Pour Patrick Arnou, la différence entre printing et copieurs existe toujours. « Notre marché est celui des modèle A4. Nous avons des MFP A3 MFP, mais il s’agit d’imprimantes capables de copier et non des copieurs. Nous n’avons pas de problème dans le marché où l’on est aujourd’hui. L’économie reprend, la gamme s’étend au niveau mondial et nous comptons doubler le nombre d’unités vendues d’ici 3 ans. Notamment avec l’aide des pays du Bric ». Pour se différencier, Oki fournit une garantie de trois ans et une approche « verte » grâce à la technologie Led qui recourt à moins de pièces mobiles qui limitent la consommation. Les nouvelles machines disposent en outre d’un mode « auto-off » et d’un mode ecoprint (pour l’impression d’une ou deux pages le four n’est pas totalement chauffé). Particularité belge, OKI propose des modèles Light qui impriment à pleine vitesse, mais copient à vitesse réduite. «Ce sont des modèles conçus pour réduire la taxe Reprobel qui atteint 189,99 euro pour un modèle classique et 17,77 euros pour une version Light ». Une technique pratiquement indispensable pour lutter contre les achats « cross border ». Dans le même esprit, la politique des prix OKI Benelux, défavorable jusqu’à présent, vient d’être calquée (depuis le 1er mai) sur celle de l’Allemagne et de l’Autriche. Même les prix français ne devraient plus être très éloignés des tarifs belges. Show More Newsletter Rejoignez gratuitement la communauté Digimedia et suivez chaque semaine l’actualité Enter your Email address