Hitachi Information projette son canal dans les nuages

Voici quelques jours, Hitachi Data Systems réunissait, à l’Atomium, plus de 70 clients et partenaires pour partager ses visions du storage pour les 3 années à venir. Le thème de la session: «The rise of the information center».

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Bob Plumridge, CTO de HDS EMEA, a insisté sur l’évolution du storage et le rôle central des datas. Selon lui, l’information de l’entreprise constituera sa puissance de changement («Power of change»). Aujourd’hui les entreprises sont confrontées à la difficulté de pouvoir réutiliser des données très anciennes. C’est pourquoi HDS investit dans l’infrastructure cloud, mais aussi dans le contenu du cloud et -d’ici un an ou deux- dans «l’information cloud».

Découplage des données
 
HDS croit dans le découplage entre les données et les applications qui les ont créées. «L’espérance de vie d’une application étant de 5 à 6 ans, il faut pouvoir rendre les données indépendantes de ces applications. Le stade suivant consistera à donner de l’intelligence aux objets pour entrer dans la BI. L’historique des données médicales d’un individu (ses scanners accumulés depuis plusieurs années) permettra, par exemple, de diagnostiquer l’évolution d’une maladie. Cette évolution-là est attendue pour dans 48 mois».
 
Données structurées ou non… quelle différence?
 
Une autre tendance est l’estompement de la barrière entre les données structurées et non structurées.
HDS établit le constat que le déploiement du cloud privilégie le cloud privé. «Les clouds publics et hybrides suscitent encore trop de craintes en matière de sécurité, analyse Frank Opsomer, Channel Sales Manager Belux. Mais une fois cet obstacle passé, ce sera l’explosion."
 
HDS se targue de pouvoir implémenter dès aujourd’hui le cloud privé en réutilisant le parc multimarque et l’infrastructure existante de l’entreprise.
 
HDS s’engage à faire pression sur les dépenses Capex et Opex des clients. «20% de leur budget relève du Capex et 80% de l’Opex. On voit que le Leasing reprend. Les clients ne veulent plus investir dans les machines, mais dans des capacités de stockage».
 
D’où la nécessité pour HDS de développer avec ses partenaires des services de «capacity on demand» et d’agilité, cette capacité à déployer la demande d’un client en un minimum de temps.
 
Commercialiser du SLA
 
Un autre avantage mis en avant lors du Forum est le SLA : Les entreprises gardent sous leur contrôle tout ce qui est générateur de revenus, mais confient l’infrastructure à des contrats de SLA. HDS parie sur le fait que, durant les 3 prochaines années, les partenaires vendront de plus en plus de services managés. Comme son canal, HDS dit avoir évolué du box moving vers les services et le SLA. 30% des coûts d’un département IT viennent de la gestion de l’infrastructure, 25% du lease&buy des équipements et l’évolution va clairement vers les services, conclut Frank Opsomer.
 
C’est pourquoi HDS dit vouloir préparer ses partenaires à ne plus vendre uniquement du matériel et des logiciels, mais aussi des services. «Nous avons nos propres services en interne pour le stockage et nos partenaires sont formés pour proposer des offres plus complètes à valeur ajoutée». HDS recherche une complémentarité entre ses offres et celles de son canal et en évitant les doubles emplois qui créent des tensions. «Nous recherchons comment chacun peut compléter l’autre. Nous transformons les centres de données et les sites de stockage de nos intégrateurs globaux pour leur offrir un TCO réduit dans une proportion de 50 à 60%».
 
Aux autres partenaires (locaux) qui offrent des services de transformation, HDS s’engage à les aider à réduire le TCO de leurs clients. Tout un programme.

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