Selon le Wall Street Journal, c’est la banque d’investissement Qatalyst Partners qui aurait été chargée de l’investissement, tout comme cela avait déjà été le cas en 2009. Hewlett-Packard et Oracle avaient alors montré leur intérêt pour l’entreprise.

Pour l’analyste Brian Babineau (ESG), la publication de cette info n’est pas un hasard. « Soit il s’agit d’avertir d’éventuels amateurs de la mise en vente de Brocade, soit tout simplement d’attirer l’attention sur l’entreprise ». Par exemple, pour attirer l’attention de racheteurs potentiels outre-Atlantique… Et donc en Europe. Si, en revanche, l’info a été livrée au public par accident, cela pourrait tuer les négociations en cours. Mais c’est rarement le cas, assure l’analyste.
Cette deuxième tentative se déroule dans un tout autre contexte.
Depuis, HP a déjà acquis les switches et routeurs de 3Com (fin 2009) et IBM s’est offert Blade Network Technologies en 2010.

Dell et Oracle sont, en revanche, des prétendants possibles. Le premier parce qu’il a mis fin à sa collaboration avec EMC (qui pourrait aussi être intéressé). Mais d’autres entreprises sont également à vendre. On évoque Enterasys Networks, Extreme Networks ou Arista Networks… Et ce ne sont pas les seuls. En deux ans, l’action Brocade a connu des hauts et des bas, passant de 7,7 dollars en 2008 à 2,1 dollars pour remonter à 9,4 en octobre 2009. Et se situer aujourd’hui autour des 4,5 dollars.
 Brocade peut compter sur une capitalisation de près de 2.2 milliards de dollars, mais accuse une dette générée par l’achat de Foundry qui pourrait intéresser un EMC...
Preuve que rien n’est simple. 
Le 31 octobre, Brocade annonçait de nouvelles fonctionnalités Cloud à destination des fournisseurs de services.