L’Europe confrontée à la crise de la dette et les USA qui peinent à se remettre de la crise immobilière ont sensiblement refroidi les entreprises dans leurs investissements informatiques. Et même lorsque les fabricants de PC ou les éditeurs de logiciels réalisent de bons chiffres, les investisseurs ne suivent pas. Le Nasdaq (la bourse des valeurs technologiques) a perdu 2% en un an.
Par ailleurs les chiffres cachent certaines réalités. Microsoft a ainsi gagné 7% de revenus, mais surtout dans les produits professionnels.

Apple a performé en PC et en tablettes, mais ses ventes d’iPhone ont déçu: On attendait 20 à 22 millions d’exemplaires vendus en trois mois, il faudra se contenter de 17 millions.

IBM gagne tant sur les fronts du chiffre d’affaires que des bénéfices, tout comme Intel qui voit ses bénéfices grimper de 24% et ses ventes de 29%.

Mais pas à tous les niveaux. Ses puces Atom (des processeurs basiques) ont chuté de 32% alors que les puces pour PC classiques grimpent de 22%.

Pour ce troisième trimestre, deux perdants sont notamment Acer et Nokia qui accusent des pertes pour la troisième fois consécutive.

La conclusion est que le marché IT résiste dans la tourmente, mais que certains tiennent mieux le cap que d’autres.