Mobistar critique les mesures régulatoires

Le bilan en croissance annoncé par Mobistar (voir nos infos par ailleurs) est assombri par les nombreuses critiques faites par l’opérateur à l’égard des mesures régulatoires (Roaming et MTR) imposées par les pouvoirs publics belges et européens.

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Le principal reproche du CEO Benoit Scheen porte sur la pression régulatoire présentée comme supérieure à celle des autres pays. Le patron de Mobistar  annonce déjà qu’en 2011, la baisse des taux de terminaison (MTR) et roaming coûteront respectivement 60 millions et 14 millions d’euros soit une ponction de 74 millions du CA  et une réduction de 38 millions d’euros pour l’ebida. Benoît Scheen pronostique donc un chiffre d’affaires 2011 identique à celui de 2010 et un  profit net (et un cash flow organique) de 210 à 230 millions. Soit une baisse par rapport à 2010.  

Et si l’arpu (revenu moyen par utilisateur) demeure stable à 31 euros en Belgique (il est de 40 euros et en croissance de 10% au Luxembourg) ce serait non seulement à cause de la concurrence qui fait pression sur les tarifs, mais aussi des règles (européennes) qui imposent une baisse des tarifs de roaming et  de taux de terminaison (MTR). C’est l’arpu « data » de 5 euros, en forte croissance chez les abonnés, qui a permis de maintenir l’arpu global à son niveau actuel assure-t-on chez Mobistar.  La partie data  (sans compter les SMS) a grimpé de 30%, tandis que les SMS continuent à connaître une légère croissance  
 
Comme d’autres opérateurs, Mobistar s’oppose aux décisions de la Belgique  qui a encore baissé le taux de terminaison et attend la décision du juge.  Conflit aussi quant au renouvellement de la licence 2G qui était gratuite jusqu’à présent et qui est désormais payante pour les 5 années à venir.
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