Ces derniers mois, avec OpenAI, Microsoft, Gemini, et bien d’autres entreprises et startups émergentes, nous faisons face à un boom de l’IA. Que ce soit par des chatbots ou des applications bureautiques innovantes, nous sommes confrontés à des IA qui répondent à des questions, créent des images, des vidéos, des textes ou encore du code de programmation pour nous.

Ces outils innovants permettent à un grand nombre de travailleurs de faciliter leurs tâches quotidiennes, mais pas seulement. Ils ont aussi un potentiel de répercussions positives sur leurs rémunérations. 6 à 25 %, c’est la conclusion que PwC a tirée concernant l’augmentation salariale pour un travailleur qui sait utiliser l’intelligence artificielle générative. Cette étude a été réalisée dans 15 pays différents sur plus d’un demi-milliard d’offres d'emploi.

Certains emplois plus concernés que d’autres

Aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, en Australie et à Singapour, seuls certains emplois bénéficient de cet avantage salarial plus élevé. En Grande-Bretagne, par exemple, les analystes financiers gagnent un tiers de plus que leurs collègues qui ne possèdent pas d'expertise en IA.

Selon PwC, trois secteurs sont particulièrement concernés par ce besoin de compétences en IA : les services, l'information et la communication. Ces secteurs sont en première ligne face aux innovations.

Une amélioration de la productivité 

Cette constatation est corroborée par une étude du Danish Implement Consulting Group réalisée en début d'année. Les chercheurs du groupe, interrogés par Google, ont déterminé qu'une adoption généralisée de l'intelligence artificielle générative par les entreprises belges pourrait augmenter le produit intérieur brut de 9 % sur une période de dix ans, soit un gain de 45 à 50 milliards d'euros.

Cependant, seulement un employeur belge sur six offre une formation sur l'utilisation de l'intelligence artificielle. Malgré le potentiel économique important et les avantages pour les salaires individuels, des obstacles pratiques persistent. Une enquête représentative menée par PwC auprès de 1 000 employés belges montre que 57 % d'entre eux ne savent pas où se former à l'IA. De plus, seulement un quart des employés reçoivent un encouragement de leur employeur pour se familiariser avec cette technologie.